GUÉRANDE

 

 

   La presqu’île guérandaise est une région du nord ouest de la Loire Atlantique, dont la capitale administrative économique et administrative fût Guérande. Nous sommes en basse Bretagne ou l’on parlait un sous dialecte vannetais. La toponymie de la région atteste de l’utilisation du breton. " UUENRAN ", Guérande en breton, apparaît au IX ème siècle et se décompose en deux mots : " RANN " (pays, parcelle) et " UUENN " dans le sens blanc du terme (Guérande : le Pays Blanc) ou béni, car les reliques de SAINT AUBIN, natif du pays et évêque d’Angers, était conservées dans l’église de Guérande (Guérande : parcelle consacrée).

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   La ville fût, sous Nominoé, un évêché et était un lieu de commerce très important. Elle fût attaquée à plusieurs reprises et des fortifications seront édifiées pour la défendre. La ville soutiendra Jean de Monfort, durant la succession de Bretagne. Après de nombreuses attaques, l’église sera détruite et les fortifications seront relevées. La fin de la guerre de succession se terminera avec deux traités signés à Guérande en 1365 et 1381.
  Les remparts de la ville sont composés de dix tours, typiques de l’architecture militaire bretonne. L’entrée dans la cité se fait par quatre portes ( porte Vannetaise, porte de Saillé, porte Bizienne et la porte Saint Michel ). Cette dernière porte fût aménagée en logement fortifié ou aujourd’hui se tient le musée d’Arts et des Traditions Populaires du pays guérandais, depuis 1928.

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  La Collégiale Saint Aubin (468-549, évêque d’Angers) se trouve à l’intérieur des remparts. Les services religieux étaient assurés par un collège de chanoines d’où son titre de Collégiale. On attribut à Saint Aubin quelques miracles dont l’apparition, lors d’une attaque normande, d’un archange qui conduira les guérandais à la victoire.
   La Chapelle Notre Dame la Blanche se touve aussi à l’intérieur des remparts, C’est Jean de Montfort qui ordonna sa construction au XIII ème siècle. Le traité de Guérande sera signé dans cette chapelle en 1381.

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   La prospérité du Pays guérandais s'est faite et se fait encore sur la récolte et le négoce du sel.

   Depuis des centaines d'années, les marais salants de la presqu'île de Guérande, offre l'or blanc : le sel.

   Façonné par les hommes, les marais salants s'étendent sur 1500 hectares. Ce patchwork d'argile, demande un entretien toute l'année. La récolte se fait l'été, dès que les premières chaleurs arrivent, entre juin et septembre. Le paludier récolte, tous les jours, la fleur de sel, avec une "lousse". Le gros sel est tiré du fond de "l'œillet" avec un "las". Le sel sera ensuite stocké en tas appelé "mulon", puis mis en sac afin d'être commercialisé.

 

 

Idées de visites:

Maison des Paludiers à Saillé
Maison du sel au village de Pradel à Guérande
Musée des Marais Salants à Batz sur Mer
Musée d’Arts et des Traditions Populaires du pays

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